Книга: Ivan Tourgueniev «Le journal d`un homme de trop»
Производитель: "Livre de Poche" Серия: "Libretti" Le Journal d`un homme de trop appartient aux premi&232;res&339;uvres de Tourgueniev. Publi&233;e en Russie en 1850 dans la revue Les Annales de la patrie, cette nouvelle ne para&238;tra en volume que dix ans plus tard, fortement censur&233;e. Un homme, encore jeune et malade, s`&233;teint peu&224; peu. Il emploie ses derni&232;res forces&224; noter l`imminence de sa disparition tout en se rem&233;morant les moments importants de sa vie. Ainsi se dessine le tableau d`une soci&233;t&233; russe provinciale, m&233;diocre et mortif&232;re, parsem&233;e d`&233;v&233;nements romanesques, tels qu`un amour contrari&233;, un bal ou un duel. La vanit&233; de toute entreprise, la fragilit&233; humaine et le sentiment de la mort envahissent ces pages merveilleusement&233;crites. Seul le sentiment de la nature apporte un apaisement fugitif&224; cette lutte contre l`in&233;luctabilit&233; du destin. Paru en France d&232;s 1863, salu&233; par les plus grands&233;crivains de l`&233;poque, le journal d`un homme de trop connut un vif succ&232;s. Издательство: "Livre de Poche" (2000)
ISBN: 978-2-253-14946-0 |
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Книга | Описание | Год | Цена | Тип книги |
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Ivan Tourgueniev
Ivan Tourgueniev | |
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Ivan Tourgueniev par Ilya Repine (1874)
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Nom de naissance | Ivan Sergueïevitch Tourgueniev |
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Activités | Romancier, novéliste, dramaturge |
Naissance | 9 novembre 1818 Empire russe |
Décès | 3 septembre 1883 (à 64 ans) France |
Langue d'écriture | Russe |
Mouvement | Réalisme |
Genres | Roman |
Œuvres principales | |
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Ivan Sergueïevitch Tourgueniev (en russe : Иван Сергеевич Тургенев / API : ɪˈvan sʲɪrˈɡʲeɪvʲɪtɕ turˈɡʲenʲɪf ; 28 octobre 1818 (9 novembre 1818 du calendrier grégorien) à Orel - 3 septembre 1883 à Bougival) est un écrivain et dramaturge russe. Son nom était autrefois orthographié Tourguénieff[1].
Sa famille est aisée, et sa mère très autoritaire. Il vit de 1838 à 1841 à Berlin avant de retourner à Saint-Pétersbourg puis de partir pour Londres et s'installer à Paris.
Fiodor Dostoïevski, qui le cite en épigraphe à sa nouvelle Les Nuits Blanches, le caricatura ensuite sous le nom de Karmazinov dans Les Démons.
Son roman le plus célèbre est Pères et Fils, qui met notamment en scène des nihilistes - dénomination qu'il popularise - et auxquels il oppose le « héros positif ».
Gustave Flaubert et Émile Zola furent ses amis mais ses relations avec ce dernier devinrent de plus en plus distantes à mesure que grandissait son succès. Tourgueniev n'appréciait pas, entre autres, les campagnes de presse de Zola.
Sommaire |
Vie
Ivan Tourgueniev naît à Orel (à 350 km au sud de Moscou) en 1818 de Serge Tourguéneff et Varvara Petrovna, ainsi qu'il apparaît par son acte de décès. Il est issu d’une noblesse de vieille souche. Parmi ses ancêtres, on compte Pierre Tourgueniev, immolé par Dimitri Ier en 1604 car il avait refusé de le reconnaître comme tsar, et Jacob Tourgueniev, attaché à la cour de Pierre le Grand. Les trois enfants vivent dans la propriété de leur mère et c’est là qu’Ivan s'initie à la chasse. La nature joue d’ailleurs un grand rôle dans ses romans. Il est confié à des précepteurs russes et étrangers et reçoit une excellente éducation. Il apprend le français, l’allemand, l’anglais, le grec et le latin. Avec un serf, il commence à écrire ses premiers poèmes. Très tôt, il se rend compte de l’injustice des hommes de classe supérieure envers les serfs et contre laquelle il se révoltera et se battra toute sa vie.
En 1827, il s’installe à Moscou. Pendant deux ans, il se prépare à rentrer à l’université. En 1833, il s’inscrit à la faculté de Lettres à l’université de Moscou. En 1834, il fréquente la faculté de philosophie à Saint-Pétersbourg et rencontre Nicolas Gogol, qui est professeur d’histoire l'année suivante. Il termine ses études en 1836 et assiste en 1851 à la lecture par Gogol de Le Revizor.
En 1837, il rencontre Alexandre Pouchkine, édite la correspondance de ce dernier et traduit plusieurs de ses poèmes avec Mérimée et Flaubert. L’année suivante, son fameux poème Le soir est publié dans une revue progressiste. Il part alors pour Berlin afin d'y poursuivre ses études et voyager en Europe. Il revient en 1841 et passe l’été chez sa mère. Cet été-là, il a une liaison avec une lingère, de laquelle naîtra sa fille Pélagie. Il devient fonctionnaire en 1843 et rencontre le critique Vissarion Belinski. Tourgueniev, admiratif, lui dédiera Pères et Fils.
En 1844, Tourgueniev s’intéresse au théâtre italien auquel il s'abonne à Saint-Pétersbourg. Il rencontre Pauline Viardot avec laquelle il entretient une liaison jusqu’à sa mort. Cette période marque aussi le début de ses idées progressistes et le début de la censure de ses œuvres, notamment de ses pièces de théâtre, qui ne seront souvent jouées en Russie qu'après 1861.
De 1847 à 1850, Tourgueniev s’installe en France et publie beaucoup, dont le recueil Mémoires d’un chasseur et la pièce Un mois à la campagne. En 1850, il vit dans un château près de Paris, chez Gounot, le traducteur de Faust. Il fréquente Flaubert et George Sand. La même année, Nicolas Ier exige le retour des Russes expatriés. Tourgueniev quitte la France et se voit retenu en Russie pendant la guerre de Crimée. Il récupère sa fille et l’envoie chez Pauline Viardot, en France. Celle-ci l’élève comme sa propre enfant.
La même année, deux courants de pensée s’affrontent : les slavophiles, qui refusent toute influence extérieure et sont très attachés aux coutumes russes, et les occidentalistes, en faveur du cosmopolitisme.
En 1852, les Mémoires d'un chasseur sont publiées. Cette œuvre échappe à la censure malgré son caractère subversif car elle relate la vie des paysans russes. Par la suite, Tourgueniev écope d'un mois de prison mais continue d’écrire ce qu'il pense du servage. Il est alors assigné à résidence. En 1853, Pauline Viardot revient faire une tournée de scène en Russie. Tourgueniev prend alors un faux passeport, part pour Moscou afin de la voir et lui donner des manuscrits à publier en France. À la fin de l’année 1855, il reçoit le jeune Léon Tolstoï, alors officier, auquel il explique qu’il devrait écrire et non se battre. Il l’encourage dans ce sens.
En 1857, il est de retour à Paris où il rencontre Prosper Mérimée, écrit les préfaces de Pères et Fils et de Fumée et traduit plusieurs récits. Il fait connaissance d'Alexandre Dumas et part pour Londres. Il lance le Fonds littéraire à la fin des années 1850. En 1860, il écrit Premier amour. Tourgueniev partage ses terres avec ses paysans et devient membre de l’académie des sciences. Le 9 février 1861, le servage est aboli. Tourgueniev publie Pères et Fils, ce qui peut symboliser le passage de l’ancienne à la nouvelle Russie. Il rencontre Flaubert avec lequel il entame une forte amitié. Il traduit en russe La Légende de saint Julien d’Hospitalier et collectera de l’argent pour faire ériger un monument à la mémoire de l'auteur.
Dans les années 1860, il publie beaucoup en France mais relativement peu en Russie. Les slavophiles gagnent leur combat contre les occidentalistes, ce qui l'incite à composer des récits dont l'action se situe en Europe ou qui usent des procédés propre au style fantastique. Dans les années 1870, il vit à Paris chez les Viardot. Il rencontre Zola (dont il publie les romans en Russie), Alphonse Daudet qu'il aide pour ses publications, Edmond de Goncourt seul (son frère Jules étant mort en cette année 1870), Jules Verne qu'il conseille pour l'élaboration de son roman Michel Strogoff[2] (publié par leur éditeur commun Pierre-Jules Hetzel). À la fin des années 1870, il se fait construire une datcha à Bougival, dans les environs de Paris[3]. Il obtient en 1879 le titre de doctor à Oxford et l'on commence à jouer ses pièces en Europe. Il tombe gravement malade au début des années 1880, est opéré à Paris et retourne à Bougival en convalescence. Là, il dicte à Pauline Un incendie en mer et prophétise les événements de Russie.
Il meurt le 3 septembre 1883 en son domicile au n°16, rue de Mesmes à Bougival, et est inhumé le 9 octobre 1883 à Saint-Pétersbourg, au cimetière Volkovo aux pieds de Belinski, selon son vœu[4].
Œuvres
Nouvelles
- André Kolossov (1844)
- Les Trois Portraits (1846)
- Un bretteur (1847)
- Le Juif (1847)
- Petouchkov (1847)
- Mémoires d'un chasseur (1847) Édition définitive, et augmentée, en 1874.
- Le Putois et Kalinytch (1847)
- Iermolaï et la Meunière (1847)
- Le Régisseur (1847)
- Mon voisin Radilov (1847))
- L'Odnodvorets Ovsianikov (1847)
- Lgov (1847)
- Le Bureau (1847)
- Pierre Pétrovitch Karataïev (1847)
- Le Loup-garou (1848)
- L'Eau de framboise (1848)
- Lébédiane (1848)
- Tatiana Borissovna et son neveu (1848)
- Le Médecin de campagne (1848)
- La Mort (1848)
- Le Hamlet du district de Chtchigry (1849)
- Tchertopkhanov et Nédopiouskine (1849)
- La Forêt et la steppe (1849)
- Les Chanteurs (1850)
- Le Rendez-vous (1850)
- Le Pré Béjine (1851)
- Cassien de la belle Métcha (1851)
- Deux gentilshommes campagnards (1852)
- La Fin de Tchertopkhaov (1872)
- Relique vivante (1874)
- On vient (1874)
- Le Journal d'un homme de trop (1850)
- Trois rencontres (1852)
- Moumou (1854) Écrite par l'auteur en détention dans une maison d'arrêt de Saint-Pétersbourg.
- Les Eaux tranquilles, aussi intitulé Un coin tranquille (1854)
- L'Auberge de grand chemin (1855)
- Deux amis (1855)
- Une correspondance (1856)
- Jacques Passynkov (1855)
- Faust (1856)
- Excursion dans les grands-bois (1856)
- Assia (ou Asya) (1858)
- Premier Amour (1860) En partie autobiographique.
- Apparitions (1864) Premier récit fantastique de l'auteur.
- Assez ! (1865)
- Le chien (1866) Première réussite de l'auteur dans le genre fantastique.
- L'Infortunée (1868)
- Étrange Histoire (1870)
- Un roi Lear des steppes (1870)
- Pounine et Babourine (1874)
- La Montre (1875)
- Un rêve (1877) Autre réussite de l'auteur dans le genre fantastique.
- Le Chant de l'amour triomphant (1881) Récit fantastique situé à Ferrare au XVIe siècle.
- Clara Militch (Après la mort) (1883) Récit d'un amour post-mortem.
- La Caille (1883)
- L'Exécution de Troppmann
Romans
- Roudine (1856)
- Nid de gentilhomme (1859)
- À la veille (1860)
- Pères et Fils (1862) Le chef-d'œuvre romanesque de l'auteur.
- Fumée (1867)
- Eaux printanières (1871)
- Terres vierges (1877)
Théâtre
- L'Imprudence (1843)
- Sans argent (1846)
- Le fil rompt où il est mince (1848)
- Le Pain d'autrui (1848)
- Le Célibataire (1849)
- Un mois à la campagne, la pièce la plus célèbre de l'auteur, écrite en 1850, mais qui n'a été créée qu'en 1879.
- La Provinciale
- Le Déjeuner chez le maréchal
- Conversation sur la grand-route
- Un soir à Sorrente
Voir aussi
Notes
- Tel qu' il l'écrivait lui-même en français, cf. sa correspondance.
- Centre international Jules Verne
- route nationale 13 porte le nom de « Rue Yvan-Tourguenieff » sur un tronçon dans la traversée de Bougival. En France, la
- Isaiah Berlin, Les Penseurs russes, Albin Michel, p. 323.
Liens externes
- Datcha de bougivalhttp://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr
- Musée Européen Ivan Tourgueniev
- (en), (ru) Tourgueniev et la musique en Russie
- Traductions en ligne sur la Bibliothèque russe et slave :
- Écrivain russe du XIXe siècle
- Noblesse russe
- Écrivain du courant réaliste
- Écrivain de fantastique
- Naissance à Orel
- Naissance dans l'Empire russe
- Naissance en 1818
- Décès en 1883
Источник: Ivan Tourgueniev
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