Книга: Editors Bo Hedberg, Philippe Baumard, Ali Yakhlef «Managing Imaginary Organizations: A New Perspectives on Business»
Серия: "Advanced Series in Management" Hardbound. Traditionally, organizations have consisted of collections of people who physically gather together in one place to carry out some kind of coordinated activity. Today, however, business is increasingly relying on "virtual" processes in which people engage in internet-mediated interactions that often span the globe. These processes create intangible "imaginary organizations" that exist largely as a concept in the minds of electronically interacting individuals. As more and more high value-addedwork is performed by knowledge workers interacting through electronically mediated networks, however, managers and management researchers must evolve new concepts for monitoring, interpreting, assessing, and managing activities carried out in such virtual settings. This volume presents an important multidisciplinary approach to understanding these new kinds of imaginary organizations and their processes. Close reading of the papers in this volume will rew. Издательство: "Pergamon" (2008) Формат: 160x240, 222 стр.
ISBN: 978-0-08-043916-7 Купить за 1295.7 руб на Озоне |
Philippe Baumard
Philippe Baumard, né en 1968, est enseignant-chercheur de l'Université Paul Cézanne (Aix-Marseille III) depuis 1999, notamment à l'IMPGT. Ses thèmes de recherche sont la co-opétition, l'apprentissage en situations adverses, la connaissance tacite, l'échec et le désapprentissage au cours de crises organisationnelles. Il a été professeur visitant à la Haas School of Business, Université de Californie, Berkeley de 2004 à 2007, puis Visiting Professor à l'université Stanford (2008-2010). Depuis 2006, il est conseiller à la Recherche du Groupe ESLSCA et professeur à l'Ecole de Guerre Economique (EGE).
Sommaire |
Biographie
A.E.T., ancien élève des Prytanées Militaires de Saint-Cyr-l'École et d'Aix-en-Provence, il débute ses études scientifiques en sciences économiques où il étudie en 1989 le parallélisme historique entre la montée de l'intermédiation électronique (mise en réseaux de la société) avec le panoptique de Jeremy Bentham. Il y prédit la croissance d'un phénomène "néopanoptique" dans les sociétés modernes, où la fonction de dissociation entre le couple "voir" et "être vu", chère à Michel Foucault est entretenue par des technologies de l'information synchrones et asynchrones. Cette première recherche fait l'objet d'une publication sous le titre de "Stratégie et surveillance des environnements concurrentiels" aux Editions Masson en 1991. Ce premier ouvrage, publié par l'auteur à l'âge de 22 ans, reçoit le prix de l'Académie des Sciences Commerciales.
Intéressé par la sociologie du secret de Georg Simmel, il rejoint l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), où sous la direction du Directeur d'Etudes Patrick Fridenson, il étudie l'histoire de la recherche d'information minière de Pechiney en Guinée. Durant ses courtes études en recherche historique, il se lie d'amitié avec le Professeur Steven Dedijer, pionnier de l'intelligence économique, qu'il enseignait depuis 1972 à l'Université de Lund. C'est à cette même époque qu'il propose avec Christian Harbulot au Commissariat Général au Plan la création d'un groupe de travail sur l'intelligence économique. Leur collaboration réunira plus de 40 industriels et administrateurs français pendant deux ans, et produira, sous la coordination au Commissariat Général au Plan de Philippe Clerc et Jean-Louis Levet, et la présidence d'Henri Martre, le rapport "Intelligence économique et stratégie des entreprises".
Faisant face à l'incapacité d'établir une relation de cause à effet entre l'information dont dispose une entreprise et sa compétitivité, il abandonne le projet de produire une théorie intégrée de l'information compétitive, et se tourne, dans le cadre d'une thèse de doctorat vers l'étude des logiques d'échec, de défaillance et de crises, et le rôle joué par les défauts de connaissance dans ses dernières. Il obtient en 1991 la Bourse Paris-Oxford, distribuée par les Chanceliers des Universités de Paris et d'Oxford, et entame un travail de recherche qui le conduira au Nuffields College (Oxford), à l'Université de Technologie de Sydney (Australie) et l'Université de New-York pour étudier les dynamiques de la connaissance tacite en situations de crises. Il rencontre à New York le Professeur en:William H. Starbuck, dont il devient l'assistant de recherche, et avec lequel il se lie d'amitié et débutera une longue collaboration intellectuelle. Au contact de ce dernier, ses travaux prennent une tournure sceptique, voire provocatrice et ironique. Invité par W. Schwartau à publier dans le premier ouvrage collectif américain sur la "guerre de l'information" en 1994, il écrit une diatribe acerbe sur l'incapacité américaine à produire une connaissance utile, souligne l'obsession nord-américaine pour les infrastructures d'information, et prédit que les erreurs du passé en matière de défaillance de renseignement se reproduiront selon cette même logique. Publié en 1994, cet article est adopté par la National Defense University pour ses enseignements d'information warfare dès sa publication. Le scepticisme et la volonté de contre-courant se retrouvent dans l'ensemble des travaux suivants, notamment au sein des travaux communs avec William H. Starbuck.
Les ouvrages qui suivirent adoptent ce même angle d'attaque dans les domaines de la prospective en 1996, où il décrit la prospective non pas comme un technique prévisionniste mais comme un travail de transformation et d'investigation de la connaissance humaine. On y retrouve les concepts chers à l'école du "self-designing" (l'auto-conception) et un plaidoyer pour la malléabilité cognitive des individus et des systèmes, rejetant ainsi la conception traditionnelle d'étude systémique des avenirs possibles. La dialectique entre défaillance de la cognition humaine et systèmes techniques se retrouve également dans l'ouvrage publié avec le Colonel Jean-André Benvenuti qui développe une analyse critique du rôle des systèmes d'information dans la compétitivité des organisations, et consacre une large part à l'étude de leurs défaillances. L'ouvrage qu'il publie sur l'analyse stratégique critique également la notion de plans et de formalisme pour lui préférer la notion de mouvements stratégiques et de développement d'une pensée stratégique malléable et aiguisée. Cette provocation systématique est exacerbée dans le travail collectif réalisée à l'Université de Stockholm avec le Professeur Bo Hedberg sur les "organisations imaginaires". Les deux chercheurs y envisagent la naissance d'organisations artificielles, substituant les ressources humaines par des technologies agents et des systèmes communiquants. Enrôlant une quinzaine de jeunes chercheurs suédois sur des recherches empiriques entre 1994 et 2000, Baumard et Hedberg ont consacré leur énergie à montrer la possibilité et l'existence de telles organisations. Le fruit de leur collaboration a été publié au sein d'un ouvrage intitulé "Managing Imaginary Organizations" aux Editions Elsevier en 2003.
La notion de "limitation humaine" est ainsi un thème central des recherches de Philippe Baumard. Il interroge ainsi les limites d'une *société spectaculaire, telle qu'elle fut prédite par Guy Debord dans une critique des sociétés "post-spectaculaires" actuelles, où logiques de meutes répondent à un spectacle usé et éphémère. Avec William H. Starbuck, il publie en 2005 dans "Longe Range Planning" un article provocateur où les deux auteurs dissèquent les raisons pour lesquelles les organisations humaines n'apprennent ni des petits ni des grands échecs.
Ecrits
- Managing Imaginary organizations, with Bo Hedberg and A. Yakhlef (Eds.), Oxford: Elsevier Science, 2003.
- Analyse stratégique: mouvements, signaux concurrentiels et interdépendance, Paris: Dunod, 2001.
- Tacit Knowledge in Organizations, Londres: Sage juin 1999.
- Compétitivité et systèmes d’information, avec Colonel J.A. Benvenuti, Paris: InterEditions, 1998.
- Organisations déconcertées. La gestion stratégique de la connaissance, Paris: Masson, March 1996.
- Prospective à l’usage des managers, Paris: Litec, Collection Les Essentiels de Gestion, Paris: Litec, 1996.
- Intelligence Economique et Stratégie des Entreprises, avec Philippe Clerc & Christian Harbulot, Rapport du Commissariat Général au Plan, Paris: Documentation Française, 1994.
- Stratégie et surveillance des environnements concurrentiels, Paris: Masson, 1991, 192 pages.
- “Can Organizations Really Unlean?”, avec E. Turc in: Ron Day & Claire McInerney (Eds), "Rethinking KM: From Knowledge Management to Knowledge Processes". Dordrecht, The Netherlands, 2006.
- avecW.H. Starbuck (2005, Juin), « Learning From Failures: Why It May Not Happen », "Long Range Planning", 38, pp. 281-298.
- «From Information Warfare to Knowledge Warfare: Preparing for the Paradigm Shift», in Col. Alan D. Campen, USAF, Douglas H. Dearth and R. Thomas Goodden (Eds.), "Cyberwar: Security, Strategy and Conflict in the Information Age", Fairfax, Virginia: Armed Forces Communications and Electronics Association (AFCEA). Précédemment publié dans W. Schwartau (Ed.) (1994), "Information warfare", New York : Thunder’s Mouth Press, pp. 611-626
Voir aussi
Articles de Wikipédia
Liens externes
- Site de l'IAE d'Aix-en-Provence
- Site de l'IMPGT d'Aix-en-Provence
- Ouvrage "Stratégie et Surveillance des environnements concurrentiels en libre téléchargement
- Homepage Stanford University
- Ecole de Guerre Economique (EGE)
Sources
Notes
- Intelligence économique
- Élève de l'École des hautes études en sciences sociales
- Enseignant à l'université Aix-Marseille III (Paul Cézanne)
- Naissance en 1968
Источник: Philippe Baumard
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