Книга: Rosenberg A. «Lenbach»

Lenbach

Серия: "Kunstler Monographien"

Лейпциг, 1898 год. Издательство "Verlag von Velhagen&Klasing" . Издание со 101 иллюстрацией. Типографская обложка. Сохранность хорошая. Монография посвящена творчеству немецкого художника Франца Фон Ленбаха (1836 - 1904). Вместе с Францем фон Штуком и Фридрихом Августом фон Каульбахом считается представителем мюнхенской школы изобразительного искусства. Ленбах был ведущим персонажем в жизни художественного Мюнхена, а круг друзей-художников Ленбаха, в который входили Вильгельм Буш, Франц Дефреггер и Рудольф Эпп, доминировал в культурной жизни города. Франц Ленбах революционизировал портретный жанр. Он стремился в первую очередь передать индивидуальные персональные черты, в то время, как до него было принято показать статус человека в обществе при помощи всевозможных символов и атрибутов. Его умение уловить и передать характер изображаемого человека снискали ему славу великого психолога от искусства, знатока человеческих душ. Своим успехом он был...

Издательство: "Verlag von Velhagen&Klasing" (1898)

Формат: 260x170, 122 стр.

Купить за 3325 руб на Озоне

ROSENBERG (A.)

ROSENBERG (A.)

ROSENBERG ALFRED (1893-1946)

Théoricien nazi et homme politique allemand, né en Estonie, Rosenberg appartient à la communauté allemande des pays baltes. En 1917, il se rend en Allemagne où, par l’intermédiaire de Dietrich Eckart, il fait la connaissance d’Adolf Hitler. Dès 1921, il prend la direction du Völkischer Beobachter , organe du Parti national-socialiste; il est dès lors le principal conseiller de Hitler en matière doctrinale. Rosenberg est sans doute le «philosophe» qui a le mieux exprimé la pensée de Hitler, selon ce que le Führer affirmait lui-même: «C’est l’œuvre la plus puissante du genre, plus grande que celle de H. S. Chamberlain.» L’œuvre de Chamberlain constitue d’ailleurs l’une des sources de Rosenberg, avec les écrits politiques et l’œuvre musicale de Richard Wagner, les œuvres de Gobineau et d’Oswald Spengler. C’est dans son sang, porteur d’une «vérité organique», que l’individu doit chercher, au-delà de sa vie consciente, les mythes ancestraux qui le conduiront sur le chemin de sa réalisation totale: «Aujourd’hui s’éveille une nouvelle foi, le mythe du sang, la foi de défendre avec le sang également l’essence divine de l’homme en général. Foi faisant corps avec le savoir le plus clair de ce que le sang nordique représente le mystère qui a remplacé [...] les anciens sacrements.» Cette recherche de la «vérité du sang aryen et par-dessus tout aryen-nordique» conduit à considérer les autres races comme inférieures, donc vouées à l’esclavage si l’on veut éviter la dégénérescence d’un peuple et d’une civilisation supérieure.

Comme les autres nationaux-socialistes, Rosenberg ressent douloureusement l’abaissement de l’Allemagne après sa défaite de 1918 et la disparition des valeurs proprement allemandes au profit d’une idéologie cosmopolite. C’est en réaction contre cette tendance qu’il développe sa théorie «anti-universaliste». Chaque peuple, pense Rosenberg, doit vivre selon ses propres traditions et ses propres normes, et accomplir sa mission historique. Les philosophies qui nient ce destin particulier de chaque civilisation ou de chaque communauté ethnique ne peuvent, selon lui, que mener l’humanité vers un chaos sanglant. Son anti-universalisme conduit évidemment Rosenberg à condamner le libéralisme et le marxisme. Mais ces idéologies ne sont que la forme moderne de croyances plus anciennes. Elles n’auraient pas existé sans le judéo-christianisme. Rosenberg estime donc qu’il faut attaquer le mal à la racine, c’est-à-dire lutter contre le judaïsme et contre les églises chrétiennes, si l’on veut en finir avec leurs dérivés contemporains.

Les idées de Rosenberg, telles qu’il les exprime dans son œuvre capitale, Le Mythe du XXe siècle (Der Mythus des XX Jahrhunderts , 1931), sont loin de plaire à tous les adhérents du mouvement national-socialiste. Beaucoup d’Allemands sont attirés par Hitler parce qu’il appelle au redressement national, à la révision du traité de Versailles et à l’avènement d’un État social plus juste: ils ne sont pas disposés pour autant à se rallier à une philosophie qui leur paraît nébuleuse ou inquiétante. Hitler le sait bien, lui qui proclamera quand il deviendra chancelier du Reich en 1933: «Le gouvernement considère les deux confessions chrétiennes comme les éléments les plus importants pour le salut de notre caractère national.» Le néo-paganisme de Rosenberg irrite Goebbels et Göring. Mais, inversement, la doctrine de Rosenberg exerce une profonde séduction sur les idéalistes du parti, notamment sur les jeunes, auxquels elle apparaît comme une explication cohérente du monde en même temps que comme une justification de l’action politique. Chef du service des Affaires étrangères du parti, en 1933, il prend contact dès ce moment avec Quisling et prépare les voies d’un futur et chimérique grand empire nordique de race germanique. En 1940, il organise le pillage des œuvres d’art dans les pays occupés de l’Ouest, notamment celles appartenant aux Juifs. L’Einsatzstab Rosenberg , qu’il crée à cet effet, transfère en Allemagne 137 wagons d’œuvres inestimables dont 10 890 toiles de maîtres. À partir de 1941, nommé commissaire à l’administration des régions occupées à l’Est, il prépare puis réalise la germanisation et l’exploitation radicale des pays baltes, de la Russie blanche et de l’Ukraine, l’anéantissement par la famine de leurs populations jugées indésirables et des prisonniers de guerre, le transfert en Allemagne de millions de travailleurs forcés. Arrêté en mai 1945, il sera condamné à mort par le tribunal militaire international de Nuremberg et pendu le 16 octobre 1946.

Источник: ROSENBERG (A.)

Другие книги схожей тематики:

АвторКнигаОписаниеГодЦенаТип книги
Rosenberg A.LenbachЛейпциг, 1898 год. Издательство "Verlag von Velhagen&Klasing" . Издание со 101 иллюстрацией. Типографская обложка. Сохранность… — Verlag von Velhagen&Klasing, (формат: 260x170, 122 стр.) Kunstler Monographien Подробнее...1898
3325бумажная книга

См. также в других словарях:

  • Lenbach — Lenbach,   Franz von (seit 1882), Maler, * Schrobenhausen 13. 12. 1836, ✝ München 6. 5. 1904; Schüler von K. von Piloty. Er lehrte 1860 62 an der Weimarer Kunstschule und hielt sich 1863 68 in Italien und Spanien auf, um im Auftrag von A. F. Graf …   Universal-Lexikon

  • Lenbach — Lenbach, 1) Franz, Maler, geb. 13. Dez. 1836 in Schrobenhausen (Oberbayern), gest. 6. Mai 1904 in München, war von seinem Vater, einem Maurermeister, für dessen Handwerk bestimmt, weshalb er die Gewerbeschule in Landshut und dann die… …   Meyers Großes Konversations-Lexikon

  • Lenbach — Lenbach, Franz von, Bildnismaler, geb. 13. Dez. 1836 zu Schrobenhausen in Oberbayern, Schüler Pilotys, vom Grafen Schack unterstützt bei Reisen in Italien und Spanien (17 Kopien berühmter Gemälde alter Meister für dessen Galerie), lebte seit 1870 …   Kleines Konversations-Lexikon

  • Lenbach — Portrait Lenbachs von Hans Kugler, 1871 Franz Seraph Lenbach, seit 1882 von Lenbach, (* 13. Dezember 1836 in Schrobenhausen; † 6. Mai 1904 in München) war ein deutscher Maler. Bekannt wurde er durch seine Porträts. Unter den von ihm Dargestellten …   Deutsch Wikipedia

  • LENBACH (F. S. von) — LENBACH FRANZ SERAPH VON (1836 1904) Peintre allemand, Lenbach est le portraitiste officiel et mondain de la fin du XIXe siècle dans son pays. Après des études techniques, pendant lesquelles il s’essaie déjà à l’art de peindre, il entre à Munich… …   Encyclopédie Universelle

  • Lenbach, Franz von — ▪ German painter born December 13, 1836, Schrobenhausen, Bavaria [Germany] died May 6, 1904, Munich, Germany       painter whose powerful characterizations made him the favoured portraitist of late 19th century Germany.       In 1857 Lenbach… …   Universalium

Поделиться ссылкой на выделенное

Прямая ссылка:
Нажмите правой клавишей мыши и выберите «Копировать ссылку»