Книга: Richardson S. «Clarissa 4»

Clarissa 4

Samuel Richardson (1689—1761) was an English writer, best known for his epistolary novels. He also worked as an established publisher who printed almost 500 different books and magazines. Regarded by many as a masterpiece, the novel "Clarissa; or, the History of a Young Lady" tells the story of a young woman named Clarissa Harlowe, whose way to happiness is constantly endangered by her own family. Pressured to marry a wealthy man, she leaves her home with Robert Lovelace. Even then she can't find peace, because Lovelace shows himself untrustworthy, spewing vague promises of marriage without any attempts to move from words to deeds..

Формат: Мягкая глянцевая, 698 стр.

ISBN: 9785521078844

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RICHARDSON (S.)

RICHARDSON (S.)

Sans cet imprimeur, petit-bourgeois typique de la Cité de Londres, le développement du roman anglais, et avec lui des romans européens, eût, sans doute, été retardé de plusieurs années. Il en a donné la première formule en montrant les tensions psychologiques et morales chez des êtres mis dans une situation telle que leurs relations et tout leur psychisme sont le jeu de conflits terribles, où s’affrontent les forces sociales et les exigences profondes des individus, tant sentimentales que morales et religieuses.

Une vocation tardive

La vie de Samuel Richardson est sans éclat. Fils d’artisan, né dans le Derbyshire, il vient à Londres et fait son apprentissage d’imprimeur. Ayant épousé la fille de son patron, il s’établit à son tour; ses affaires sont prospères et, consécration du succès professionnel, il deviendra maître de sa corporation. Veuf en 1731, il épousera la fille d’un confrère.

Il écrit d’abord quelques articles et des réflexions morales dans les journaux qu’il imprime. Puis il publie son Vade-Mecum de l’apprenti (The Apprentice’s Vade Mecum , 1734) et une sorte de «Parfait Secrétaire» (Familiar Letters on Important Occasions , 1741). Dans ces deux ouvrages, il montre une grande curiosité pour les problèmes de la vie quotidienne et exalte les vertus chrétiennes et bourgeoises qui l’ont mené au succès. Déjà, le second de ces livres préfigure ses romans. Ceux-ci sont au nombre de trois: Pamela, ou la Vertu récompensée (Pamela, or Virtue Rewarded , 1741), Clarissa Harlowe (1747-1748) et L’Histoire de sir Charles Grandison (The History of sir Charles Grandison , 1754).

Le premier de ces romans devait déclencher les sarcasmes de Henry Fielding et pousser celui-ci à écrire un anti-Pamela, The History of Joseph Andrews . La carrière des deux grands écrivains est étrangement parallèle. Si Richardson, quelque peu hautain et infatué de lui-même, n’aima jamais son rival, il ne fut pas sans l’influencer. Fielding ne loue pas moins Clarissa Harlowe que ne devait le faire Diderot, et Richardson, dans Sir Charles Grandison , n’oublie ni Tom Jones , ni Amelia . Richardson mourut à Londres entouré d’honneurs.

L’analyste des cœurs

Richardson adopte la technique épistolaire qui permet l’analyse en profondeur des motivations, des erreurs de point de vue et des difficultés qui naissent de l’instabilité des relations humaines. Cette technique convient, par ailleurs, fort bien au protestant qu’est Richardson et à son public. Celui-ci est constitué non seulement des petits-bourgeois, de leurs femmes et de leurs filles, mais il groupe aussi tout un petit peuple auquel la lecture était faite à haute voix: villageois, artisans, petits commerçants, tous protestants se soumettant naturellement à l’examen de conscience, et pour lesquels les problèmes moraux sont des réalités vécues.

Le schéma de ses romans est simple, mais les détails en sont très complexes. Les héroïnes de ces histoires sont entraînées dans un imbroglio d’aventures et de tromperies. Pamela est une servante qui doit subir les assauts d’un maître libertin, Mr. B. Ayant reçu une forte éducation morale, elle résiste à tous les pièges que tendent Mr. B. et l’entourage qui est à sa solde. Éclairé par cette inébranlable vertu, le maître, non seulement abandonne ses noirs desseins, mais propose le mariage à Pamela. Après de nouvelles péripéties, celle-ci accepte. Dans une seconde partie, Pamela, mariée et mère, résout de nouveaux problèmes (tentation de l’adultère, éducation des enfants). Mais la sécheresse d’un bref résumé ne rend pas compte du subtil cheminement de l’amour qui triomphe de la pudeur de Pamela et des préjugés sociaux de son époux. Le conflit central est en effet celui qui oppose d’une part les valeurs morales et d’autre part les préjugés, les interdits et les désirs de promotion sociale. Merveilleuse histoire que celle d’une servante qui pénètre dans le monde de la gentility qu’elle mérite par sa grandeur morale, celle aussi d’un aristocrate à qui l’amour et la vertu apprennent que tabous et préjugés ne pèsent rien en regard du bonheur personnel qui lui est donné sur terre par l’amour de Pamela et lui est aussi promis au ciel par la rectitude d’une vie désormais réglée par «l’incomparable Pamela». C’est le roman de la vertu récompensée sur la terre comme au ciel.

La vertu de Clarissa Harlowe ne sera récompensée que dans l’au-delà, et les conversions qu’elle opérera ne seront obtenues que par le sacrifice de sa vie. La technique de Richardson atteint ici la perfection dans la subtilité et la précision des plus faibles pulsions. L’intrigue importe moins que les analyses d’états d’âme. Clarissa, que sa famille destine à un médiocre, est poursuivie par le roué Lovelace. Pour sauver son frère du courroux de ce dernier, elle est amenée à correspondre avec lui. Prise au piège, elle tombe en son pouvoir. Après maintes aventures, elle est violée. Le talent de Richardson éclate dans la transfiguration de Clarissa, qui, sur son lit de mort, édifie tout le monde.

Quant au dernier roman, on s’accorde, à juste titre, à le trouver moins bon. Richardson y quitte la bourgeoisie pour la petite noblesse et s’avance sur un terrain moins sûr. Sir Charles sauve la belle Harriet Byron d’un rapt: ils tombent amoureux. C’est alors que se greffe l’épisode italien. Avant d’épouser Harriet, sir Charles retrouve en Italie Clementina qui avait pris son cœur. Heureusement, la catholique italienne ne veut pas épouser un protestant et libère sir Charles!

Le romancier de la «sainteté»

Le but de Richardson apparaît très nettement: il donne à un public qu’il connaît bien des exemples concrets de situations susceptibles d’être réelles; il lui montre le chemin de la droiture et de la rigueur morale. Sir Charles n’est qu’un modèle, un «héros chrétien» de plus, Pamela et Clarissa, elles, sont des saintes; l’une sur terre, l’autre martyre.

Ce n’est pas cependant l’édification qui fait la valeur de ces romans. Leur auteur est un remarquable analyste des rapports sociaux et des relations entre les êtres. Dans le siècle de la hiérarchie et de l’obéissance, il a peint sous un jour nouveau les relations entre maître et serviteur, parents et enfants. Il insiste en effet sur les devoirs réciproques fondés sur l’intégrité de la personne humaine, d’où son culte de la chasteté, symbole de l’intégrité de la femme. Ces démonstrations sont servies par la richesse de la peinture psychologique et notamment de celle de l’âme féminine. On ne peut oublier les roueries de Pamela. Sont-elles involontaires? Certains, après Fielding, diront que non. Que dire de l’attirance que, malgré elle, Clarissa a pour Lovelace? Que dire enfin de ces craintes, de ces phantasmes, comme celui du taureau que Pamela croit voir dans le pré en face du jardin où elle est prisonnière et dont la vue la fascine et la paralyse? Cette profondeur psychologique de Richardson en fait l’un des fondateurs du roman moderne.

Источник: RICHARDSON (S.)

См. также в других словарях:

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  • Clarissa — f English: Latinate form of CLARICE (SEE Clarice) occasionally found in medieval documents. It was revived by Samuel Richardson as the name of the central character in his novel Clarissa (1748). Cognate: Spanish: Clarisa. See also CAITIR (SEE… …   First names dictionary

  • clarissa — s. f. Clarista …   Dicionário da Língua Portuguesa

  • Clarissa — [klə ris′ə] n. [It] a feminine name: see CLARA …   English World dictionary

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