Книга: Jean Claude Michea «Realm of Lesser Evil»
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Производитель: "Неизвестный" Winston Churchill said of democracy that it was the worst form of government, except for all those other forms that have been tried from time to time. The same could be said of liberalism. While liberalism displays an unfailing optimism with regard to the capacity of human beings to make themselves masters and possessors of nature, it displays a profound pessimism when it comes to appreciating their moral capacity to build a decent world for themselves. As Michea shows, the roots of this pessimism lie in the idea an eminently modern one that the desire to establish the reign of the Good lies at the origin of all the ills besetting the human race. Liberalism s critique of the tyranny of the Good naturally had its costs. It created a view of modern politics as a purely negative art that of defining the least bad society possible. It is in this sense that liberalism has to be understood, and understands itself, as the politics of lesser evil . And yet while liberalism... ISBN:9780745646213 Издательство: "Неизвестный" (2009)
ISBN: 9780745646213 |
Jean-Claude Michea
Jean-Claude Michéa
Jean-Claude Michéa (né en 1950) est un écrivain et professeur de philosophie français, auteur notamment de plusieurs essais autour de la pensée et l'œuvre de George Orwell.
Sommaire |
Biographie
Jean-Claude Michéa est le fils d'Abel Michéa, résistant communiste pendant la Seconde Guerre mondiale.
Michéa passe l'agrégation de philosophie en 1972 à l'âge de 22 ans. Engagé au Parti communiste français, il s'en écarte en 1976. Professeur de philosophie au lycée Joffre à Montpellier depuis la fin des années 1970, Jean-Claude Michéa est connu pour ses prises de positions très engagées contre la gauche qui, selon lui, a perdu tout esprit de lutte anticapitaliste pour laisser place à la « religion du progrès[1] ».
Pensée
Prônant des valeurs morales proches du socialisme de George Orwell, Jean-Claude Michéa fustige l'intelligentsia de gauche qui s'est selon lui éloignée du monde prolétarien et populaire. Il défend des valeurs morales collectives dans une société de plus en plus individualiste et libérale, faisant exclusivement appel au droit et à l'économie pour se justifier. Il « considère que les idéaux bourgeois libéraux ont triomphé du socialisme en le phagocytant » et « déplore que le socialisme ait accepté les thèses du libéralisme politique[2] ».
Participant depuis de nombreuses années à l'entraînement d'adolescents, il a publié un livre sur le football, tout à la fois éloge de ce sport populaire par excellence, et critique de l'industrie footballistique. Selon lui, le football est mis à mal par les doctrines comme le merchandising et le supporter qui en sont les conséquences les plus néfastes.
Puis, dans L'Enseignement de l'ignorance et ses conditions modernes, Michéa développe la théorie selon laquelle l'enseignement serait passé d'un enseignement tourné vers la culture générale et l'émancipation intellectuelle du citoyen à une formation préparant l'individu à la compétition économique du XXIe siècle.
Dans Impasse Adam Smith, Michéa considère que la gauche est une alliance entre le socialisme et le progressisme formée lors de l'Affaire Dreyfus, qui ne peut se faire qu'au détriment du socialisme, la gauche ne faisant ainsi que livrer un peu plus le monde à l'emprise économique du libéralisme économique. Pour Michéa, le libéralisme est structurellement une idéologie progressiste, opposée aux positions conservatrices ou réactionnaires comme l'avait souligné Marx. De la droite à l'extrême gauche, une idéologie libérale est selon lui à l'œuvre. L'essai qu'il a publié en 2007, L'Empire du moindre mal, est consacré à cette question. Son livre a fait l'objet d'un accueil critique plutôt positif chez les partisans de la décroissance[3] ou la Revue du MAUSS[4],[5]. Sa position est proche de celle du philosophe Dany-Robert Dufour dans son ouvrage Le Divin marché.
Jean-Claude Michéa est également l'un des principaux introducteurs en France de l'œuvre de l'historien américain Christopher Lasch, dont il a préfacé plusieurs ouvrages dans leur traduction française[6].
Publications
- Orwell, anarchiste tory, Climats, 1995.
- Les Intellectuels, le peuple et le ballon rond, Climats, 1998.
- L'Enseignement de l'ignorance et ses conditions modernes Climats, 1999.
- Les Valeurs de l'homme contemporain, éditions du Tricorne-France Culture, 2001 (avec Alain Finkielkraut et Pascal Bruckner).
- Impasse Adam Smith. Brèves remarques sur l'impossibilité de dépasser le capitalisme sur sa gauche, Climats, 2002. Réed. Champs-Flammarion, 2006[7].
- Orwell éducateur, Climats, 2003.
- L'Empire du moindre mal : essai sur la civilisation libérale, Climats, 2007.
- La double pensée. Retour sur la question libérale, Champs-Flammarion, 2008.
Notes et références
- ↑ Dans un entretien qu'il a accordé à la revue A Contretemps , J.-C. Michéa revient longuement sur son milieu familial, son parcours politique et sa formation intellectuelle (A Contretemps, n° 31, juillet 2008).
- ↑ Revue française de science politique, Vol. 55 2005/3, p. 558.
- ↑ Recension du livre sur decroissance.info
- ↑ Recension du livre sur www.journaldumauss.net
- ↑ Compte-rendu de la réunion du MAUSS du 16 février 2008 avec Jean-Claude Michéa autour de son livre.
- ↑ Revue du MAUSS, n°22, 2003/2, p. 429.
- ↑ « Un véritable ouvrage d’analyse » selon Jean-Louis Perrault, maître de conférences en sciences économiques à l'Université de Rennes 1.
Liens externes
- Entretien de Jean-Claude Michéa, La Gazette, n° 595, 10-16 septembre 1999
- Conversation avec Jean-Claude Michéa, À contretemps, n° 31, 2009
- Portrait sur Libertes-Internets, novembre 2007
- Examen critique de L'Empire du moindre mal par Anselm Jappe, 15 juillet 2009
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Источник: Jean-Claude Michea
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