Книга: Cendrars B. «L`or (изд. 1973 г. )»

L`or (изд. 1973 г. )

Производитель: "Gallimard-Folio"

Серия: "Folio"

L`Ouest. Mot myst&233;rieux. Qu`est-ce que l`Ouest? Il y a des r&233;cits d`Indiens qui parlent d`un pays enchant&233;, de villes d`or, de femmes qui n`ont qu`un sein. M&234;me les trappeurs qui descendent du nord avec leur chargement de fourrures ont entendu parler sous leur haute latitude de ces pays merveilleux de l`ouest o&249;, disent-ils, les fruits sont d`or et d`argent.

Издательство: "Gallimard-Folio" (1973)

ISBN: 978-2-07-036331-5

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КнигаОписаниеГодЦенаТип книги
L'orL'Ouest. Mot myst&# 233;rieux. Qu'est-ce que l'Ouest? Il y a des r&# 233;cits d'Indiens qui parlent d'un pays enchant&# 233;, de villes d'or, de femmes qui n'ont qu'un sein. M&# 234;me les trappeurs… — Gallimard-Folio, Folio Подробнее...1973662бумажная книга
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CENDRARS (B.)

CENDRARS (B.)

Blaise Cendrars (pseudonyme de Frédéric Sauser-Hall), né à La Chaux-de-Fonds (Suisse), mort à Paris, est l’écrivain victime de la légende qu’il a lui-même créée et que ses amis, ses critiques ont enrichie: légende de l’homme d’action, de l’aventurier épris de la vie, et de la vie dangereuse, dédaigneux de l’art et des artistes, n’aimant rien tant que bourlinguer et ne détestant rien tant qu’écrire Bourlinguer . Or cet homme qui refusait d’être homme de lettres a beaucoup écrit et continûment; mais ses déclarations d’hostilité à la littérature et l’apparence autobiographique de son œuvre ont pu faire que l’homme éclipse l’écrivain. Si Cendrars a bourlingué, c’est bien plus dans les livres et les rêves que sur les mers du monde, et, solitaire touché par l’étoile de la Mélancolie, il a trouvé dans l’imaginaire son royaume. C’est dans cette lumière voilée, et sous un éclairage véritablement littéraire, qu’il faudrait dorénavant lire Cendrars.

Poète de l’esprit nouveau

Cendrars entre en littérature avec Les Pâques à New York (1912), La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France (1913), Le Panama, ou les Aventures de mes sept oncles (achevé en 1914, publié en 1918), qui font de lui, aux côtés d’Apollinaire, un grand poète de l’esprit nouveau. Il rejette le cadre étroit du poème court et sa structure statique pour dérouler un long courant de poésie ininterrompue, dynamique, qui épouse un mouvement: marche du poète désespéré dans les rues de New York, avancement monotone du train qui emporte le poète, «triste comme un enfant», à travers les grandes plaines sibériennes, voyages aux quatre coins du monde du poète multiplié par ses sept oncles atteints comme lui du mal du pays. Déjà l’aventure est intérieure et plus douloureuse qu’exaltante. La marche vaine du poète-Christ dans Les Pâques est l’image même de sa Passion sans grand espoir de résurrection; le voyage désenchanté – et imaginaire – du Transsibérien conduit allégoriquement le poète du «lieu de (sa) naissance» au «débarcadère» de la mort; et si les lettres imaginaires de ses sept oncles lui ouvrent l’univers, c’est à la Mère, centre fixe vers lequel tout converge, que nous ramène constamment le refrain nostalgique: «la tristesse et le mal du pays».

En 1914, Cendrars est «engagé volontaire étranger» dans l’armée française : en septembre 1915, un obus lui emporte le bras droit. Voici l’homme «foudroyé», l’homme «à la main coupée». Ce drame de la mutilation, longtemps l’œuvre le passe sous silence en même temps qu’elle se dépersonnalise et se durcit. Cendrars découpe dans l’œuvre d’un autre – Gustave Lerouge – ses Documentaires (1924). L’aveu lyrique cesse subitement. Le poète revient au poème court, volontairement apoétique, photographie verbale d’un fragment de réalité, où le «Je» n’est plus que spectateur distant et comme absent de lui-même (Le Formose , 1924).

«Je suis l’Autre, l’homme qui écrit»

De 1915 à 1926, Cendrars se retire de son œuvre. Il se fait critique d’art (Peintres , 1919) et compilateur (Anthologie nègre , 1921); il s’évade dans la fable (La Fin du monde , 1919; L’Eubage , 1926). L’Or (1925), son premier roman, participe encore de cette volonté de neutralité; pas d’intervention de l’auteur dans le récit, pas d’élément décoratif, une concision qui ne laisse subsister que le pur schéma de l’action, dont l’emploi permanent du présent de l’indicatif impose la présence brute et immédiate. Moravagine (1926), grand roman surréaliste, où l’irrationnel s’exaspère dans la violence sanglante, la révolution, la vie sauvage, la guerre, la folie, brise avec éclat l’impersonnalité des années précédentes. Le narrateur y parle à la première personne et un jeu complexe de miroirs multiplie les reflets de l’auteur: «On n’écrit que soi.» L’œuvre romanesque n’est qu’une autobiographie déguisée, mais où le fonctionnement d’un univers fictif intéresse autant Cendrars que la recherche et la révélation de soi sous le masque de la fiction: «Je suis l’Autre, l’homme qui écrit.»

Dans Moravagine , Cendrars s’est libéré de son double sombre. Dan Yack (1929) poursuit cette tentative de conquête de soi par l’écriture. La première partie du livre, Le Plan de l’Aiguille , écrite à la troisième personne, nous montre un héros agissant mais qui déjà trouve dans l’action frénétique un divertissement pascalien plutôt qu’une joie véritable. Le foudroiement d’un impossible amour le condamne à une terrible solitude où seule la parole est salvatrice. La seconde partie du roman en effet, Les Confessions de Dan Yack , dictées par l’auteur, fait entendre une voix désespérée qui parle dans le silence, qui s’élève du néant, et cette parole est aussi la seule issue. Par ce changement de voix narrative, ce passage de l’extériorité à l’intériorité, Dan Yack consacre la mort du héros, l’éclatement du cadre romanesque.

Une autobiographie mythique

Déjà dans Une nuit dans la forêt (1929), «premier fragment d’une autobiographie», puis dans Vol à voile (1932), Cendrars nous parlait de lui, renonçant au roman sans pour autant abandonner la fiction. Les très grands livres de sa tétralogie que sont L’Homme foudroyé (1945), La Main coupée (1946), Bourlinguer (1948), Le Lotissement du ciel (1949), développeront la formule jusqu’à produire une autobiographie à tous égards mythique, où la vérité de la mémoire est subordonnée à l’invention perpétuelle de l’écriture. Si les motifs du masque et du secret y sont si obsédants, c’est que l’aveu s’égare dans les tours et les détours d’un texte à la fois désagrégé et enchevêtré, savamment structuré dans sa complication «rhapsodique». Les souvenirs (ou ce qui se donne pour tel), les personnages mis en place et en scène autour du «Je» du narrateur sont autant de figures qui minent son identité en la disséminant. À cette fuite du moi dans la fugue de l’écriture, le voyage picaresque, l’errance «gitane» servent de support et de métaphore. La conquête de la maîtrise, de soi et de l’écriture, reste cependant l’objectif de l’aventure autobiographique, et le double foudroiement de la mutilation et de l’amour (L’Homme foudroyé ), cette descente aux enfers que fut la guerre (La Main coupée ), l’exil de l’homme en quête de paradis artificiels qui puissent remplacer le paradis perdu de l’enfance (Bourlinguer ), l’exploration des ténèbres de l’inconscient (Le Lotissement du ciel ) sont autant d’épreuves initiatiques destinées à rendre l’écrivain «maître de la nuit». Mais la maîtrise n’est jamais acquise et le texte toujours à recommencer. Le pseudonyme de Blaise Cendrars, braise et cendres, est bien celui de l’homme qui écrit, de l’homme foudroyé, ce mort vivant, qui meurt et revit sans cesse dans la flamme de l’écriture: «J’ai pris feu dans ma solitude, car écrire c’est se consumer [...]. Car écrire c’est brûler vif, mais c’est aussi renaître de ses cendres.»

Источник: CENDRARS (B.)

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