Книга: Stein G. «The Art of Racing in the Rain. A Novel»

The Art of Racing in the Rain. A Novel

Enzo knows he is different from other dogs: a philosopher with a nearly human soul (and an obsession with opposable thumbs), he has educated himself by watching television extensively, and by listening very closely to the words of his master, Denny Swift, an up-and-coming race car driver. . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Издательство: "Harper" (2009)

Формат: Мягкая бумажная, стр.

ISBN: 9780007281190

STEIN (G.)

STEIN (G.)

STEIN GERTRUDE (1874-1946)

Née à Alleghany (Pennsylvanie), dans une famille d’émigrants juifs allemands, Gertrude Stein passe la plus grande partie de son enfance à Oakland (Californie). Étudiante en psychologie à Radcliffe College (Harvard), elle suit des cours de William James et publie avec Leo Solomons un article sur des expériences d’écriture automatique. En 1897, elle commence des études de médecine à l’université Johns Hopkins à Baltimore, mais elle les interrompt en 1901. Elle s’installe à Paris en 1904 avec son frère Léo, après avoir terminé son premier roman, Things as they are , qui ne sera publié qu’après sa mort. Léo et Gertrude Stein entreprennent une collection de peintures, achetant notamment en 1905, au Salon d’automne, la Femme au chapeau de Matisse. Ils sont parmi les premiers défenseurs de Picasso. Un autre frère de Gertrude, Michaël Stein, est, lui, l’un des grands collectionneurs américains d’impressionnistes. En 1907, Gertrude Stein rencontre Alice B. Toklas, qui allait devenir sa compagne jusqu’à sa mort. Son premier livre, Three Lifes (Trois Vies , 1954), est publié en 1909, et, en 1911, elle achève son chef-d’œuvre de prose narrative, l’immense Making of Americans (Américains d’Amérique , 1971) qui ne paraîtra, et encore à compte d’auteur, qu’en 1925 à Paris. Par son amitié avec Braque et surtout avec Picasso et Juan Gris, elle est mêlée à l’aventure du cubisme et tente, au cours des années précédant la Première Guerre mondiale, de transposer, dans son propre domaine, le langage, ce qui lui semble être l’essence novatrice de ce qu’elle appelle le «grand moment de la peinture». C’est ce qui apparaît principalement dans Tender Buttons (Tendres Boutons , 1914), premier en date des grands livres majeurs de la poésie moderne de langue anglaise, puisqu’il précède à la fois le début des Cantos d’Ezra Pound et le Waste Land de T. S. Eliot. Dans les années 1920, le salon du 27, rue de Fleurus est un des lieux de rencontre de l’avant-garde américaine et de ce que l’on nomme la «génération perdue». Gertrude Stein est alors l’amie de Scott Fitzgerald, de Sherwood Anderson et d’Ernest Hemingway qu’elle influence beaucoup à ses débuts. C’est dans cette même période qu’elle écrit, dans le style répétitif qui porte sa marque, aussi bien prose que poème, que pièces de théâtre, portraits verbaux et manifestes théoriques, bouleversant à la fois la tradition de la langue littéraire anglaise et les distinctions entre les genres. Mais sa notoriété ne dépasse pas alors celle des petites revues comme Transition , et elle ne peut pratiquement pas trouver d’éditeur pour ses livres, à l’exception de Geography and Plays (1922, préfacé par Sherwood Anderson) et de sa conférence Composition as Explanation que Leonard et Virginia Woolf accueillent en 1926 dans leur Hogarth Press. Pour réagir contre ce qui lui paraît être son isolement et une méconnaissance injuste de son importance, elle écrit en un mois, à la fin d’octobre 1932, l’Autobiographie d’Alice B. Toklas (1973). D’une lecture aisée, ce texte anecdotique, vif et drôle, où l’auteur parle essentiellement d’elle-même sous la voix caustique et parfaitement reconnaissable d’Alice, parut en 1933; ce fut un succès considérable, le best-seller dont Alice et Gertrude rêvaient, très probablement à cause de l’intérêt grandissant que l’on portait alors à la peinture toujours scandaleuse de Picasso, qui y occupe une place importante. En 1935, Gertrude Stein fait aux États-Unis une tournée de conférences triomphale; triomphe de curiosité, de la part d’un public mis en présence de l’animal fabuleux qu’est pour l’Amérique rooseveltienne un écrivain d’avant-garde qui est, de surcroît, juive, femme, monumentale et célibataire vivant avec une autre femme. Le livre tiré de ces conférences, Lectures in America (1935), est sans doute le meilleur exposé élémentaire de ses théories. En 1934, son opéra, Four Saints in Three Acts , sur une musique de Virgil Thompson, est joué avec succès aux États-Unis. La figure centrale en est sainte Thérèse d’Ávila. En 1936, elle publie l’Autobiographie de tout le monde (1946), qui fait suite à celle d’Alice Toklas, et, en 1938, en français et en anglais simultanément, Picasso , un texte d’hommage à son ami de toujours, qui est surtout un éloge de ses propres méthodes de composition. Gertrude et Alice, réfugiées en Savoie pendant la guerre, échappent aux persécutions nazies grâce à leur ami et traducteur Bernard Fay, alors directeur de la Bibliothèque nationale. En 1945, elle écrit Brewsie and Willie (1947), où elle tente de reproduire la parole des G.I., les soldats américains de la Libération, qu’elle vient d’accompagner à travers l’Allemagne occupée. L’année suivante paraît The Mother of Us all , un opéra dont l’héroïne est une des premières féministes américaines, Susan B. Anthony. Gertrude Stein meurt d’un cancer.

Pratiquement oubliée pendant vingt ans, Gertrude Stein est aujourd’hui considérée à sa juste valeur. À sa mort, une grande partie de son œuvre était restée inédite. Les huit volumes de la Yale Edition of the Unpublished Writings (1951-1958) permettent de découvrir par exemple les Stanzas in Meditation , poèmes composés en 1932, en même temps que l’Autobiographie et le roman de la guerre, Mrs Reynolds (1942). Depuis le milieu des années 1960, aux États-Unis, de nombreuses publications facilitent l’exploration du «continent Stein», et 1973 a vu la première version commerciale complète du chef-d’œuvre de 1911, The Making of Americans . L’influence de Gertrude Stein s’est exercée d’abord de manière indirecte à travers le théâtre (Living Theatre), la musique (John Cage, la musique répétitive, Phil Glass) et la poésie (David Antin, Jerome Rothenberg).

Источник: STEIN (G.)

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