Книга: Fitzgerald F. S. «Tender is The Night»

Tender is The Night

It is the French Riviera in the 1920s. Nicole and Dick Diver are a wealthy, elegant, magnetic couple. A coterie of admirers are drawn to them, none more so than the blooming young starlet Rosemary Hoyt. When Rosemary falls for Dick, the Diver's calculated perfection begins to crack. As dark truths emerge, Fitzgerald shows both the disintegration of a marriage and the failure of idealism. Tender is the Night is as sad as it is beautiful.

Формат: Мягкая глянцевая, 337 стр.

ISBN: 9781784872847

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FITZGERALD (F. S.)

FITZGERALD (F. S.)

Scott Fitzgerald occupe une situation particulière dans le roman américain de l’entre-deux-guerres. Figure de proue de la «génération perdue» dont il fut un peu l’inventeur, le metteur en scène, le jeune premier et le chroniqueur, il s’est identifié à son époque pour le meilleur et pour le pire. Il fait une entrée fulgurante dans la vie littéraire au moment où la prospérité prend son essor, et c’est dans l’euphorie qu’il célèbre les fastes et les folies de l’âge du jazz. Avec, toutefois, au cœur de la fête, l’appréhension de l’échec et le pressentiment poignant de la chute. En 1929, la synchronie entre le destin national et le destin personnel se manifeste cruellement quand, à l’écroulement psychique de sa femme, fait écho le krach financier de Wall Street. Pendant les longues années de la dépression, l’oubli succède à la popularité, la maladie à une énergie en apparence inépuisable et la difficulté d’écrire à l’aisance souveraine des jeunes années. Fitzgerald sombre dans l’alcoolisme et ce n’est qu’au prix d’efforts héroïques qu’il parvient à composer ses derniers livres.

Le renouvellement des mythes romanesques

Mais son originalité tient moins à ce rôle de porte-drapeau ou de bouc émissaire qu’à la spécificité de son domaine romanesque et à l’acuité du regard critique qu’il jette sur le mythe américain du succès. L’Amérique qu’il met en scène s’inscrit en effet en contraste total avec la tradition. Depuis Fenimore Cooper et avec Melville, Twain, London, le romancier américain rejette les ressorts de la vie en société et de l’intrigue sentimentale: la femme et l’amour n’ont pas droit de cité dans son œuvre. Son sujet d’élection, c’est l’errant solitaire aux prises avec une nature sauvage souvent symbolisée par un monstre fabuleux. Tels L’Ours de Faulkner et Le Vieil Homme et la mer de Hemingway.

Fitzgerald, quant à lui, comme James autrefois, tourne le dos à la nature et au primitivisme. Sa scène de prédilection, haut lieu de l’artifice, ce sont les salons illuminés du Ritz ou du Plaza. La joute amoureuse y prend le relais du combat avec la bête, et le roman courtois se substitue au récit épique (il y a du Tristan et Iseult dans Gatsby ). Le récit fitzgéraldien type met en scène un jeune homme pauvre aux hautes ambitions, conscient des possibilités illimitées que semble lui offrir l’Amérique. Face aux réalités, il perd de vue ses objectifs, et sa quête de l’absolu se mue en une conquête du superlatif qui s’incarne en définitive dans les traits de la jeune fille la plus audacieuse, la plus séduisante et aussi la plus riche. Cette femme-orchidée, cette femme-idole, image en abyme de l’Amérique, est l’illusion ultime à laquelle il succombe. Froide et calculatrice comme la classe dont elle est issue, elle se révélera destructrice comme la richesse dont elle est le produit et la quintessence.

Pour rendre compte de la coexistence dans l’œuvre de l’expérience poétique et du jugement moral, du goût pour l’introspection et la satire, de la veine comique voisinant avec un lyrisme grave et contenu, le critique Edmund Wilson, qui fut l’ami et le mentor de Fitzgerald, proposait, en bon disciple de Taine, d’y lire la convergence de trois facteurs: l’ascendance catholique, la race irlandaise et le milieu provincial cossu du Middle West. Quelques données biographiques permettront d’affiner ce jugement.

L’origine d’une illusion

Né à Saint Paul, Minnesota, ville prospère sur le Mississippi, Fitzgerald se situe à la croisée de deux traditions. Du côté paternel il hérite d’un passé qui plonge aux racines de l’histoire américaine dans l’État catholique du Maryland. Son père n’est que le pâle rejeton d’une lignée d’ancêtres patriciens, inapte à l’action, tourné vers le passé, pour tout dire un raté aux yeux de l’Amérique affairiste d’après la guerre de Sécession. L’esprit d’entreprise est représenté par le côté maternel, avec le grand-père McQuillan qui a quitté son Irlande misérable pour se tailler une solide fortune dans un Middle West en expansion. Il meurt jeune, mais le souvenir de cette réussite exemplaire ne cessera de hanter le jeune garçon dont le père, qui se veut gentleman, vit aux crochets des McQuillan. C’est dans ce conflit d’influences que grandira l’enfant, dans un milieu matriarcal confit en dévotions, poussé dans le monde par une mère aigrie, divisé, conscient de vivre en marge de la réalité. Cette marginalité, nourrie par sa foi catholique et son sang irlandais, il la ressentira pleinement quand il tentera de s’affirmer dans l’Amérique anglo-saxonne et protestante de l’Est.

L’héritage de la grand-mère McQuillan lui permet d’entrer en 1913 à l’université de Princeton, sorte de club prestigieux pour la jeunesse dorée du Sud. Une fois de plus, pour le jeune Scott, qui vient d’avoir dix-sept ans, la grande affaire est de briller, de réussir, de faire oublier qu’il est un jeune homme relativement pauvre dans un monde de riches. Évincé de l’équipe de football, la fine fleur du campus, il réussit à s’imposer dans une société théâtrale pour laquelle il se dépense sans compter, écrivant plusieurs livrets de comédies musicales, dans l’espoir d’être élu à quelque fonction importante dans la hiérarchie qui régit la vie mondaine de l’université. Il atteint presque son but, mais devant ses notes insuffisantes les autorités lui interdisent toute participation à ces fonctions. C’en est fini de ses ambitions. Cet échec coïncide avec la fin de ses amours malheureuses avec une riche héritière de Chicago, Ginevra King. Désespérant de devenir un homme d’action, sur le stade ou dans les comités, il se lance à corps perdu dans une activité de substitution, la littérature, publiant plusieurs nouvelles et poèmes dans la revue que dirige Wilson. Mais, ayant perdu tout intérêt pour l’université, il s’engage dans l’armée et quitte Princeton, sans diplôme, à l’automne de 1917.

Dans les camps d’entraînement il occupe ses loisirs à rédiger sur le mode confessionnel ce qu’il considère comme le testament de sa génération. Persuadé qu’il va être tué en Europe, il tente d’y incorporer tout ce qui lui tient à cœur: une enfance inventée, avec une mère romanesque, ses déconvenues d’amour-propre, ses premières humiliations amoureuses, le songe d’une nuit d’été qu’a été son passage à Princeton, et tout le Zeitgeist de la nouvelle sensibilité dont il se pose en représentant. La vie se charge d’ajouter un épisode à cette «éducation d’un personnage»: il tombe amoureux d’une jeune fille d’Alabama, Zelda Sayre, fille d’un magistrat sans fortune, celle qui va devenir le modèle séduisant et fantasque de ses multiples portraits de femmes émancipées. Mais la gloire promise qui auréole le jeune officier disparaît lorsque l’armistice est signé sans qu’il ait pu quitter le sol natal. Il n’est plus qu’un soldat démobilisé et sans emploi que Zelda, dégrisée, refuse d’épouser. Après une courte carrière à New York dans un emploi subalterne de publiciste, incapable de faire accepter son manuscrit ou les contes qu’il rédige fébrilement, il retourne désespéré à Saint Paul et passe l’été de 1919 à récrire une fois de plus son roman. Telles sont les voies tortueuses qui ont mené Fitzgerald à la littérature. Il ne s’agit pas d’une vocation irrésistible, bien qu’il soit un conteur-né et qu’il griffonne depuis l’enfance, mais du déplacement d’une volonté de conquête, la compensation d’échecs répétés au plan de l’action directe et de l’amour. Aussi bien, et jusqu’à Gatsby , les lettres ne seront-elles pour lui qu’un moyen de devenir célèbre, influent, fortuné. Ses meilleurs textes seront toujours des revanches contre les coups du sort. Quand son roman, profondément remanié, est accepté par Scribner, il commence à vendre ses nouvelles à des magazines à grand tirage. L’amateur s’est transformé en professionnel, l’écriture sera désormais son métier, d’autant plus que ses revenus croissants témoignent de sa capacité de vivre de sa plume. Il se réconcilie avec Zelda. Le mariage et la parution de L’Envers du paradis ont lieu presque simultanément au printemps de 1920.

Génie et perdition

Ce premier roman est une œuvre hybride qui fait se côtoyer prose et vers, saynètes et récits, fragments de lettres et de journaux intimes, le tout fortement inspiré par des modèles anglais, Compton Mackenzie pour l’évocation romantique du campus, Wilde pour le trait d’esprit, Shaw et Wells pour la revendication d’inspiration socialiste. C’est véritablement, sous les traits d’Amory Blaine, le portrait de l’artiste en jeune homme, l’histoire d’une sensibilité en gestation dans laquelle les livres tout autant que les femmes jouent un rôle de premier plan. Les audaces, tant idéologiques qu’amoureuses, paraissent aujourd’hui bien timides, mais la jeunesse américaine s’y reconnut et lui fit un succès éclatant. Fitzgerald était désormais le porte-parole de sa génération, le chantre d’une Amérique en mutation. En quelques semai-nes, le jeune couple devint la coqueluche de New York et connut le genre de notoriété généralement réservé aux vedettes de variétés. Crédules, vulnérables, sans expériences, ils jouèrent le rôle qu’on attendait d’eux et se lancèrent à corps perdu dans la fête des années folles.

Le deuxième roman, Les Heureux et les Damnés , fait le point deux ans plus tard. Toujours d’allure autobiographique, il conte l’échec d’un couple ruiné par la faiblesse de l’homme et la frivolité de la femme. C’est une œuvre assez sombre et mélodramatique malgré de brillants moments de comédie de mœurs et de satire sociale, fortement inspirée par l’esthétique naturaliste de Norris et Dreiser. Les nouvelles de cette époque exploitent la même veine réaliste et sociologique. Toute la légèreté douce-amère, toute la spontanéité farfelue des premiers textes ont disparu. Accablé de dettes malgré des revenus toujours croissants, Fitzgerald s’essaie au théâtre dans l’espoir qu’une pièce à succès le tirera d’affaire. Le Légume , encore une histoire de mari falot et de femme aux ambitions puériles, allie le ton de la comédie satirique à une invention débridée. Bien que saluée par Wilson comme l’une des meilleures comédies américaines, la pièce connut un échec retentissant.

C’est alors que Fitzgerald décide de changer de vie, de fuir une Amérique trop prospère et trop tapageuse où s’engluent son talent et sa volonté. Il décide de se joindre à la cohorte de ses compatriotes qui ont trouvé en France un climat plus propice à la création artistique... et un taux de change hautement favorable. Il arrive à Paris en mai 1924 avec Zelda et leur fillette de trois ans. Quelques semaines plus tard, il s’installe sur les hauteurs de Saint-Raphaël où, en moins de cinq mois, il écrit la première version de Gatsby le Magnifique , remaniée pendant l’hiver en Italie. Dans ce livre, il trouve enfin la solution artistique qu’il cherchait confusément depuis L’Envers du paradis et réussit à composer l’une des œuvres les plus denses, les plus dépouillées et les plus riches en perspectives de la littérature américaine. Le métier se transforme alors en vocation et il atteint une maturité artistique qui lui permet d’exploiter harmonieusement toutes ses virtualités. Grâce à l’exemple de Conrad il trouve une réponse au problème difficile du traitement de l’illusion romanesque: Nick, un narrateur distinct du héros et qui passe à son égard du mépris à une adhésion quasi totale, peut commenter avec détachement le comportement de celui-ci. L’ironie peut ainsi coexister avec le lyrisme sur le mode antithétique et la satire se déployer sans sacrifier la ferveur amoureuse. Toutes les possibilités de l’écriture sont ainsi mobilisées d’une façon organique sans que le texte souffre des morceaux de bravoure qui encombrent les premiers romans. Tout le mysticisme qui sous-tend le rêve impossible de Gatsby est ainsi suggéré avec une retenue admirable.

Conscient d’avoir écrit un chef-d’œuvre, Fitzgerald fut profondément blessé par la tiédeur de la critique et la médiocrité des ventes, inférieures de moitié à celles des précédents romans. Cet échec relatif peut expliquer qu’il mette neuf ans à écrire son livre suivant et se contente de vivre largement du produit de ses nouvelles, résidant pour la plus grande partie du temps en France où il se lie d’amitié avec Gertrude Stein, Hemingway et André Chamson. Cependant, il boit de plus en plus et la vie du couple devient difficile. Tentant de rivaliser avec lui sur le plan artistique, Zelda s’adonne à la danse d’une façon obsessionnelle; au printemps de 1929, elle doit être internée dans une clinique suisse où elle sera soignée pendant un an et demi. À l’automne de 1931 c’est le retour définitif aux États-Unis, comme nombre d’autres expatriés dont les revenus ont été diminués par la terrible crise qui secoue l’Amérique. Les gains de Fitzgerald déclinent rapidement alors que croissent les dépenses occasionnées par les internements successifs de Zelda. C’est dans ces conditions, au plus noir de la dépression, qu’il tente de se refaire un nom. Après deux ans de travail acharné interrompu par des séjours à l’hôpital, il réussit à publier Tendre est la nuit , commencé à Paris en 1925. Jamais sa prose n’aura été aussi somptueuse, jamais le regard introspectif qu’il porte sur Zelda et sur lui-même aussi aigu. Car c’est encore du couple qu’il s’agit, dans le contexte des années européennes, la folie de Zelda et de son propre échec professionnel. Tendre est la nuit (dont le titre est emprunté à L’Ode au Rossignol, de Keats) est sans doute le livre le plus complexe et le plus émouvant qu’ait écrit Fitzgerald. Mais les problèmes de riches expatriés sur la Côte d’Azur n’intéressent personne dans une Amérique plongée dans le marasme: le livre passe inaperçu. Pendant trois ans encore il voit se tarir ses maigres ressources physiques, morales et financières et vit dans la «vraie nuit de l’âme» qu’il décrit dans La Fêlure . La planche de salut, il la trouve en 1937 quand son agent lui procure un emploi de scénariste à Hollywood. Pendant les dix-huit mois que dure le contrat, il rembourse ses dettes monumentales et envoie sa fille à l’université. Puis il se tourne à nouveau vers la littérature, créant superbement ses deux derniers personnages, Patt Hobby, un scénariste veule et alcoolique, et Monroe Stahr, l’image de la réussite et de l’intelligence créatrice, «le dernier nabab», l’homme d’action qu’il aurait aimé être. Sa mort, le 20 décembre 1940, interrompt son dernier roman.

Tombée dans l’oubli, l’œuvre connut une renaissance extraordinaire à partir des années 1950, sans commune mesure avec la notoriété dont elle avait joui du vivant de son auteur. Les romans sont réédités à des centaines de milliers d’exemplaires, traduits dans toutes les langues, lus, comme ils le méritent, non plus comme des documents nostalgiques sur l’âge du jazz ou les expatriés, mais comme l’un des témoignages les plus bouleversants sur les séductions et les maléfices du mirage américain.

Источник: FITZGERALD (F. S.)

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