Книга: Wordsworth W. «Poems Dedicated to National Independence and Liberty»

Poems Dedicated to National Independence and Liberty

Содержание:

Part 1...... 170018 1. [Fair Star of evening, Splendour of the west]...... 170018 2. [Is it a reed that's shaken by the wind]...... 170019 3. [Jones! as from Calais southward you and I]...... 170020 4. [I grieved for Buonapartй, with a vain]...... 170021 5. [Festivals have I seen that were not names]...... 170022 6. On the Extinction of the Venetian Republic...... 170023 7. The King of Sweden...... 170024 8. To Toussaint L'Ouverture...... 170025 9. [We had a female Passenger who came]...... 170026 10. [Here, on our native soil, we breathe once more]...... 170027 11. [Inland, within a hollow vale, I stood]...... 170028 12. Thought of a Briton on the Subjugation of Switzerland...... 170029 13. [O friend! I know not which way I must look]...... 170030 14. [Milton! thou shouldst be living at this hour]...... 170031 15. [Great men have been among us; hands that penned]...... 170032 16. [It is not to be thought of that the Flood]...... 170033 17. [When I have borne in memory what has tamed]...... 170034 18. [One might believe that natural miseries]...... 170035 19. [There is a bondage worse, far worse, to bear]...... 170036 20. [These times strike monied worldlings with dismay]...... 170037 21. [England! the time is come when thou should'st wean]...... 170038 22. [When, looking on the present face of things]...... 170039 23. To the Men of Kent...... 170040 24. [What if our numbers barely could defy]...... 170041 25. Lines on the Expected Invasion...... 170042 26. Anticipation...... 170043 27. [Another year! - another deadly blow!]...... 170044 28. [Who rises on the banks of Seine]...... 170045 Part 2...... 170049 1. On a Celebrated Event in Ancient History...... 170049 2. Upon the Same Event...... 170050 3. To Thomas Clarkson, on the Final Passing of the Bill for the Abolition of the Slave Trade...... 170051 4. A Prophecy...... 170052 5. [Clouds, lingering yet, extend in solid bars]...... 170053 6. [Go back to antique ages, if thine eyes]...... 170054 7. [Not 'mid the World's vain objects that enslave]...... 170055 8. [I dropped my pen; and listened to the Wind]...... 170056 9. Hofer...... 170057 10. Advance - come forth from thy Tyrolean ground...... 170058 11. Feelings of the Tyrolese...... 170059 12. [Alas! what boots the long laborious quest]...... 170060 13. [And is it among rude untutored Dales]...... 170061 14. [O'er the wide earth, on mountain and on plain]...... 170062 15. On the Final Submission of the Tyrolese...... 170063 16. [Hail, Zaragoza! If with unwet eye]...... 170064 17. [Say, what is Honour? - 'Tis the finest sense]...... 170065 18. [The martial courage of a day is vain]...... 170066 19. [Brave Schill! by death delivered, take thy flight]...... 170067 20. [Call not the royal Swede unfortunate]...... 170068 21. [Look now on that Adventurer who hath paid]...... 170069 22. [Is there a power that can sustain and cheer]...... 170070 23. [Ah! where is Palafox? Nor tongue nor pen]...... 170071 24. [In due observance of an ancient rite]...... 170072 25. Feelings of a Noble Biscayan at One of Those Funerals...... 170073 26. The Oak of Guernica...... 170074 27. Indignation of a High-Minded Spaniard...... 170076 28. [Avaunt all specious pliancy of mind]...... 170077 29. [O'erweening Statesmen have full long relied]...... 170078 30. The French and the Spanish Guerillas...... 170079 31. Spanish Guerillas...... 170080 32. [The power of Armies is a visible thing]...... 170081 33. [Here pause: the poet claims at least this praise]...... 170082 34. The French Army in Russia...... 170083 35. On the Same Occasion...... 170085 36. [By Moscow self-devoted to a blaze]...... 170086 37. The Germans on the Heights of Hochheim...... 170087 38. [Now that all hearts are glad, all faces bright]...... 170088 39. Ode...... 170089 40. Feelings of a French Royalist, on the Disinterment of the Remains of the Duke D'Enghien...... 170096 41. Occasioned by the Battle of Waterloo...... 170097 42. Siege of Vienna Raised by John Sobieski...... 170098 43. Occasioned by the Battle of Waterloo...... 170099 44. [Emperors and Kings, how oft have temples rung]...... 170100 45. Ode...... 170101 46. Ode...... 170107

Издательство: "Директ-Медиа" (2003)

ISBN: 9785998936265

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WORDSWORTH (W.)

WORDSWORTH (W.)

Dans la perspective de deux siècles, le génie de Wordsworth a surmonté hostilité et dérision et atteint, par-delà sa période «militante» (1820-1830), pour citer De Quincey, la consécration «triomphante», qui le place aux côtés de Shakespeare et de Milton. S’il lui a manqué l’auréole du poète romantique mort jeune, ce qui lui eût épargné un déclin trop exploité contre lui, il a eu le temps de «se construire», de réaliser un idéal de «vie simple et [de] pensée élevée», conciliant des ardeurs violentes et un sens intransigeant des valeurs intellectuelles, en une personnalité qui sacrifiait toujours l’attrait à la grandeur morale et se glorifiait de ce que John Keats a si bien dénommé «égotisme sublime». Quand il se définit, se sacre, en quelque sorte, a dedicated Spirit , il faut accepter cette déclaration comme la conscience d’une mission spirituelle.

Un poète enraciné

«Il y avait un dandinement, une nonchalance dans sa démarche [...] ses tempes étaient marquées par une tension austère et lassée de la pensée, et ses yeux par une flamme (comme s’il voyait dans les objets quelque chose de plus que leur apparence extérieure); il avait un front haut, tendu et étroit, un nez aquilin, des joues creusées par la force de la volonté et des sensations...» C’est ainsi que le critique Hazlitt voyait le poète William Wordsworth à vingt-huit ans. De tous les poètes anglais, Wordsworth est le plus terrien, le plus enraciné. Né à Cockermouth, en bordure du pays des Lacs, il reçut une formation très libre à l’école rurale de Hawkstead, en communion avec la nature, sa véritable éducatrice en qui il transféra l’affection dont le priva, à sept ans, la mort de sa mère, cause de la dispersion de la famille: ses trois frères et sa sœur Dorothy. Quatre ans après la mort soudaine de son père (1783), il entra, avec l’aide d’un oncle, à l’université de Cambridge, indifférent aux études routinières et réservant son ardeur aux deux voyages qu’il fit en France (1790; 1791-1792). Le second souleva son enthousiasme pour la Révolution, pour le parti girondin, avec le capitaine Michel Beaupuy comme mentor, et enflamma ses sens; sa passion pour Annette Vallon et la naissance de leur fille Caroline en décembre 1792 constituent un événement sur lequel continuent d’achopper les critiques. Le chaos politique et les difficultés financières suffisent à expliquer une séparation forcée de neuf années, dont la cause première fut la déclaration de guerre, en février 1793, de l’Angleterre à la France. Cette liaison, qui ne fut un mystère ni pour ses proches ni pour ses intimes, fut dénouée par le temps. Quand la paix d’Amiens (1802) lui permit de revoir la mère et l’enfant – qui portait son nom –, toute passion était éteinte, muée en remords, non pas en désespoir. Annette se maria et William trouva en une amie d’enfance, Mary Hutchinson, une compagne dénuée d’attraits, mais qui fut une mère tendre pour leurs cinq enfants et aussi une secrétaire et une confidente aussi dévouée que Dorothy, en qui certains s’obstinent à voir une rivale jalouse parce qu’incestueuse. La Terreur, en lui révélant «ce que l’homme a fait de l’homme», atteignit Wordsworth au plus profond de sa foi révolutionnaire, en pleine crise intellectuelle. C’est sa sœur qui le guérit des abstractions rationalistes de Godwin en l’aidant à redécouvrir les joies simples mais intenses de la nature («elle m’a donné des oreilles et des yeux», dira-t-il) et les eaux vives de la poésie régénératrice. À cette re-naissance, Coleridge apporta son amitié et une admiration d’autant plus désintéressée qu’elle est le don d’un grand poète manqué. Deux ans avant leur rencontre (1795), Coleridge avait apprécié The Evening Walk et Descriptive Sketches (publiés en 1793), poèmes topographiques, truffés d’influences anglaises et françaises, exploitant le «pittoresque» alors à la mode, mais il n’a pas connu The Vale of Esthwaite , véritable cocon où l’on voit se former le génie de Wordsworth.

L’œuvre commune de Coleridge et de Wordsworth, non signée, les célèbres Lyrical Ballads (1798), a eu des visées alimentaires avant de se présenter comme un manifeste de portée européenne, marquant une rupture avec la tradition, par le choix délibéré du «langage réel qu’emploient les hommes sous l’influence de sensations intenses» et de sujets d’un caractère expérimental, portant sur la vie des humbles en leur milieu rustique, vie exemplaire parce que liée «aux formes permanentes et belles de la nature». Ce programme a produit quelques chefs-d’œuvre dont Michael , pastorale moderne (1800), d’une admirable nudité, mais est responsable de maints «anti-poèmes», tel The Idiot Boy , par lesquels Wordsworth a voulu comme se désintellectualiser. Sa grande poésie se situe dans le compromis génial qu’est The Leech-Gatherer , où le dépouillement est la récompense d’une parfaite empathie, et dans la composition de poèmes libérés de toute théorie, comme les Lucy Poems , d’une si mystérieuse naïveté, l’Ode to Duty , surtout l’ode Intimations of Immortality from Recollections of Early Childhood , la plus ample symphonie de la poésie anglaise, et Tintern Abbey , joyau des Lyrical Ballads et prélude du Prelude . Après son séjour dans le Somerset, auprès de Coleridge, et en Allemagne avec celui-ci et Dorothy (1799), Wordsworth revient se fixer dans le «cher vallon de son enfance» dont il ne s’éloignera que pour quelques voyages en France (il y rencontrera, en 1819, sa fille devenue mère de famille), en Italie, en Écosse. The Prelude est le poème de l’enracinement, avant d’être le «poème de Coleridge», ainsi appelé parce qu’il en est le dédicataire et l’inspirateur, mais pas dans le sens où le portaient ses ambitions pour Wordsworth. En 1832, il déclare: «Je ne puis m’empêcher de regretter que Wordsworth n’ait pas publié d’abord les treize livres sur la croissance d’un esprit individuel , supérieurs dans l’ensemble à l’Excursion [...] le plan tracé et en partie suggéré par moi était que Wordsworth y assumât le rôle d’un homme d’esprit serein, dont les principes seraient arrêtés et orientés pour transmettre avec autorité un système philosophique.»

Une philosophie poétique

Même réalisé, The Recluse n’aurait jamais répondu à ce dessein. Les fragments qu’en sont The Prelude , publié trois mois après sa mort survenue à Rydal Mount, Westmoreland, et The Excursion , paru en 1815, manquent de rigueur dans leur conception même d’épopée-confession et de narration dramatique, mais ils restent impressionnants par leur masse, quelque seize mille vers, par l’extrême tension de la pensée créatrice et surtout par les coups de sonde qui descendent jusqu’aux «données immédiates de la conscience», beauté sublime et peur panique, captent les émois et frissons de la sensibilité élémentaire mais complexe, et tentent de communiquer les moments ineffables et privilégiés d’extase mystique où l’imagination, prolongement de la perception sensorielle, met l’âme humaine en communion avec l’anima mundi . La mémoire est la collaboratrice de l’imagination: elle reste le témoin permanent qui permet au poète-philosophe de contrôler son pouvoir visionnaire, l’authenticité des secondes impressions par rapport aux premières et vice versa. «Génie de la rétrospection», selon Charles Du Bos, Wordsworth a anticipé Bergson et sa notion de «la création de soi par soi», achèvement de nos «dispositions prénatales», car «notre personnalité pousse, grandit, mûrit sans cesse». Ce sont les philosophes qui désormais doivent, pour leur profit et le nôtre, collaborer à l’interprétation d’une œuvre qui est loin d’avoir livré tous ses secrets. La phénoménologie de Merleau-Ponty et de Bachelard va dans le sens du rousseauisme, mais plus loin; la «philosophie de l’organisme», commune à Whitehead et à Jean Wahl, confirme l’intuition qu’il existe «un sentiment de conformation avec le monde extérieur». Si certains travaux mettent en évidence la profondeur de la pensée chez Wordsworth, il serait grave de négliger l’exigeante probité de l’artiste; partageant les victoires et compensant les défaillances de l’inspiration, elle témoigne de la sincérité et de l’intégrité d’une œuvre qui coïncide toujours avec son créateur.

Источник: WORDSWORTH (W.)

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